Le secrétaire général du syndicat général de l’enseignement de base de base Mohamed Hédi Lafif a indiqué le 14 septembre 2015 à la veille de la rentrée scolaire de la détérioration de l’infrastructure dans les écoles primaires « Toutes les écoles primaires ne bénéficient pas des mêmes moyens. Entre les écoles riches et les écoles pauvres, les écarts en matière de crédit de fonctionnement varient de un à dix. Ces écoles des pauvres sont en piteux état : des murs noircis d’inscriptions malsaines, des pupitres cassés, des vitres brisées, des robinets arrachés, des espaces verts endommagés, des lampes détruites et des cours jonchées de papiers et de saletés. « ces écoles des pauvres ne cessent de se détériorer. Sur 269 écoles,172 sont sans sièges et 82 ne sont pas équipés de matériel informatique. D’où la nécessité de revoir toute l’infrastructure scolaire pour que nos élèves et nos enseignants retrouvent à la rentrée des conditions normales pour un bon démarrage de la nouvelle année scolaire ».