Les secteurs qui attirent le plus les femmes entrepreneures

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Trop peu de femmes se lancent dans l’entrepreneuriat. Et avec trop peu d’ambition. L’arrivée d’une nouvelle génération portée par le numérique peut changer la donne. À condition que les acteurs institutionnels et privés leur apportent aide et soutien. C’est tout l’objet du programme #ConnectHers lancé par BNP Paribas.

L’entrepreneuriat féminin : un enjeu de croissance majeur

70 % des entreprises françaises sont créées par des hommes, 30 % par des femmes. Cette donnée brute éclaire parfaitement l’inégalité homme/femme face à l’entrepreneuriat. Elle ne reflète cependant que partiellement la réalité marquée par des déséquilibres encore plus criants. « La très grande majorité des femmes entrepreneures dirige des TPE, des structures inférieures à 10 salariés », explique Sandra Jeudy-Arnould, Directrice Centre d’Affaires

Île-de-France Institutions Fondations et Associations chez BNP Paribas. Côté startups du numérique, les femmes ne représentent que 9% des lancements. Cette faible représentation des femmes entrepreneures a des conséquences économiques majeures : si autant de femmes que d’hommes aboutissaient dans leur projet, la France enregistrerait 0,4 % de gain de croissance par an. L’incitation, l’aide à la création d’entreprises par les femmes et leur accompagnement représentent donc un enjeu majeur.

À quoi ressemble l’entrepreneure d’aujourd’hui ?

Les profils des femmes cheffes d’entreprises peuvent être catégorisés en trois groupes, selon leurs motivations à se lancer dans l’aventure. Le premier, très largement majoritaire, est constitué de quadragénaires (entre 40 et 45 ans généralement) qui s’engagent dans l’entrepreneuriat après une carrière de salariée. « Soit elles se retrouvent face à un licenciement, soit elles commencent à se sentir sclérosées dans leur emploi sans opportunité de progression malgré leurs compétences. Ces femmes privilégient les secteurs « traditionnellement féminins » : commerces, services, enseignement, santé, action sociale et la franchise. « À 90 %, il s’agit de TPE. »

Le deuxième groupe rassemble les héritières qui très souvent se retrouvent dans des secteurs très masculins : BTP et industrie. « La majorité de ces femmes s’en sortent très bien. Elles connaissent le milieu depuis leur enfance et elles en maîtrisent les codes. Leurs reprises sont souvent des succès. Le parcours de Marie Rivenez est à ce titre exemplaire. Docteur en psychologie et enseignante aux Etats-Unis, elle a pris la direction de l’entreprise G.R.G au décès de son père : une ETI de commerce alimentaire sur le marché de Rungis qui pèse 50 millions d’euros aujourd’hui ! »

Enfin, un dernier groupe peut être dessiné autour des jeunes femmes, fraîchement sorties d’études et qui se lancent dans des structures en mode startup. Des écoles comme l’ESSEC ou HEC ont leurs propres incubateurs. Elles développent aussi des programmes en faveur de l’entrepreneuriat féminin comme les Women ESSEC EXEC Programmes. « Ces startups se structurent, grossissent et commencent à lever des fonds. Dans la biotech ou encore la foodtech, c’est une tendance de fond en forte progression. » Une caractéristique forte pour toutes ces startups au féminin : un engagement RSE et sociétal très prononcé.

Les réseaux de femmes pour favoriser l’entraide entre startuppeuses

La nouvelle économie et les startups constituent les moteurs du développement de l’entrepreneuriat féminin. Mieux préparées, mieux intégrées dans les réseaux, les jeunes « startuppeuses » bénéficient d’un meilleur climat que leurs aînées. « Des femmes entrepreneures modèles prennent aujourd’hui la parole pour aider leurs consœurs. Les réseaux se développent, les fonds se créent comme le FGIF qui garantit les prêts bancaires des femmes. » Pour favoriser l’accélération, des initiatives d’accompagnement se multiplient : réseaux nationaux comme Entrepreneuriat au féminin (Confédération des PME) ou Les Prem1ères ; et régionaux comme Femmes de Bretagne ou Les femmes Chef d’Entreprises en Ile-de-France. Et pour prolonger l’action de ces associations partenaires, BNP Paribas a lancé #ConnectHers un grand programme d’accompagnement et de mise en relation destiné aux femmes. Avec, pour objectif, de donner à ces femmes une place équivalente à celle des hommes dans leurs conquêtes entrepreneuriales.

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