Habib Essid, le Premier ministre tunisien, a décidé de différer la visite de travail qu’il devait faire à Paris les 3 et 4 novembre.

Motif officiellement invoqué : l’absence du président François Hollande, qui sera à ce moment-là en déplacement à l’étranger. Un déjeuner était pourtant prévu avec Manuel Valls, son homologue… La vraie raison de cette surprenante volte-face est plus prosaïque : Essid souhaitait bénéficier des mêmes « égards protocolaires » que les membres du quartet de la société civile tunisienne, récents lauréats du prix Nobel de la paix, qui, le 16 octobre, ont été reçus par Hollande à l’Élysée.

Jeune Afrique