Transfert illicite des devises vers l’étranger : Maersk Tunisia soupçonné de fraude

Le feuilleton du leader mondial du transport maritime, Maersk Tunisia, continue de tourner sans trouver sans épilogue, tellement ses intérêts sont menacés sur le sol Tunisien.

Cette menace, qui guette la Compagnie, fait bouger les lignes au point où elle fait sortir de son mutisme l’ambassadrice du Danemark, accréditée à Tunis mais résidante en Algérie, Julie Pruzan.

Julie Pruzan est l’ambassadrice du Danemark, accréditée à Tunis mais résidante en Algérie.
La représente diplomatique est, en effet, intervenue récemment auprès du ministre des affaires étrangères tunisien, Khemaïes Jhinaoui, pour tenter de trouver une issue à l’amiable, selon notre source proche du dossier.

L’intervention de la Diplomate auprès du MAE tunisien n’a pas permis, à présent, de solutionner problème sur lequel bute le géant mondial du transport maritime. Ce dernier, pour rappel, se retrouve actuellement dans une situation d’illégalité totale sur le sol tunisien.

Il est en infraction vis-à-vis de la loi en vigueur régissant l’activité du transport maritime.
Car la nouvelle loi exige que le capital des sociétés maritimes de droit tunisien soit détenu à plus de 50% par des intérêts tunisiens. Ce qui est loin d’être le pour Maersk Tunisia qui est totalement contrôlé par la société danoise depuis la révolution du Jasmin.

Depuis 2011, la moitié des parts de Maersk Tunisia, autrefois détenue par la sénatrice Hayet Laouani proche du clan de l’ex président Benali, a été transférée à la société Sened, une société du droit tunisien entièrement sous l’emprise Maersk.

D’ailleurs, la transaction qui a permis le transfert des actions détenues par Hayet Laouani au profit de la Sened fait l’objet d’une enquête diligentée par INLUCC, l’Instance nationale de lutte contre la corruption.

Cette enquête, révèle notre informateur, vise à connaitre les dessous de transaction financière 7 ans après sa concrétion. Cette transaction qualifiée, précise notre source, de douteuse dont on soupçonne un transfert illicite des devises dont on ignore le montant depuis la Tunisie vers l’étranger.