L’affichage anarchique participe à l’enlaidissement des rues et cités de nombreuses localités au Cap Bon. La prolifération des panneaux et pancartes publicitaires aux quatre coins du pays était devenue franchement insupportable. Les municipalités ont donc voulu en finir avec toutes ces affiches qui dénaturent le paysage. Ces affiches de location, de vente et d’information culturelle sont, selon les élus, totalement illégales. Les propriétaires sont donc invités à nettoyer leur terrain. . Ce comportement invétéré a la peau dure, d’autant plus qu’aucune venelle ni aucun quartier ne sont épargnés par des annonces de tout genre. Les chefs-lieux des communes de Nabeul et Hammamet illustrent parfaitement ce cas de figure. L’avenue Habib Thameur à Nabeul ressemble étrangement à un tableau d’affichage géant, dont les multiples annonces ornent lugubrement les façades des immeubles et des édifices publics. À l’Avenue Habib Bourguiba, le constat est presque le même. Les murs sont quotidiennement couverts par des affiches de tout genre. Des avis de location, des annonces publicitaires, affiche d’un gala artistique,… tous les moyens sont bons pour attirer l’attention des lecteurs. Il n’est plus possible de traverser une artère sans être agressé par des affiches collées pêle-mêle sans se soucier de l’image peu reluisante que renvoient nos villes.

Le comble dans ce fatras hétéroclite de papiers est l’incivisme de certains énergumènes qui n’hésitent pas à lacérer ces affiches pour laisser des lambeaux vrombir au gré du vent. Toutefois, des lieux réservés à l’affichage existent bel et bien, mais d’aucuns ne respectent cette loi, collant à volonté et n’importe où leurs annonces. Les espaces publics devraient être préservés de telle sorte à ce que le citoyen ne se sente pas offusqué par des murs lézardés et déparés. Aux municipalités de réagir et de mettre fin à cet affichage anarchique en sanctionnant ses auteurs !
HZ