Le Maroc classé première destination d’investissement d’Afrique en 2017
L’Égypte, l’Algérie, le Botswana et la Côte d’Ivoire sont parmi les cinq premières destinations d’investissement

  • Quantum Global Research Lab publie le nouveau résultat de son « Africa Investment Index 2018 » (indice d’investissement en Afrique pour 2018)
  • Les cinq premières destinations d’investissement ont attiré ensemble un IDE net de 12,8 milliards de dollars en 2016
  • L’Égypte, l’Algérie, le Botswana et la Côte d’Ivoire sont parmi les cinq premières destinations d’investissement

Le Maroc est l’économie la plus attractive pour les investissements dirigés vers le continent africain, d’après le dernier classement Africa Investment Index 2018 (AII) de Quantum Global, la division de recherche indépendante de Quantum Global.

Selon l’AII, le Maroc se classe premier en raison de sa croissance économique soutenue, d’un positionnement géographique stratégique, de la hausse de son investissement direct étranger, des niveaux de sa dette extérieure, de facteurs liés à son capital social et d’un environnement d’affaires généralement favorable.

Le professeur Mthuli Ncube, Directeur général du Quantum Global Research Lab, a déclaré :

« Malgré les améliorations de la production et des prix du pétrole, les économies africaines se tournent vers la diversification pour stimuler le développement industriel et pour attirer les investissements sur des secteurs stratégiques autres que le pétrole. Le Maroc a attiré des flux de capitaux étrangers avec régularité, en particulier dans les secteurs de la banque, du tourisme et de l’énergie et grâce au développement de son industrie. »

Classement de 10 premiers et des 10 derniers pays

Classement

10 premiers pays (dans l’ordre décroissant)

10 derniers pays (dans l’ordre croissant)

1

Maroc République Centrafricaine

2

Égypte Liberia

3

Algérie Somalie

4

Botswana Érythrée

5

Côte d’Ivoire Guinée équatoriale

6

Afrique du Sud Gambie

7

Éthiopie Sierra Leone

8

Zambie Guinée

9

Kenya Sao Tomé-et-Principe

10

Sénégal Zimbabwe

D’après des données récentes issues du Contrôle des changes marocain, le Maroc a attiré près de 2,57 milliards de dollars d’investissement direct étranger (IDE) en 2017, soit une hausse de 12 % par rapport à 2016. Le pays est reconnu comme étant l’un des meilleurs marchés émergents pour l’investissement à l’étranger. Les investisseurs internationaux se tournent vers un large éventail de secteurs, notamment l’énergie, les infrastructures, le tourisme et les TIC, entre autres.

Selon l’AII, les cinq premières destinations d’investissement d’Afrique ont attiré un investissement étranger global de 12,8 milliards de dollars en 2016. La Côte d’Ivoire se classe 5e, tout en étant l’économie ayant la croissance la plus rapide d’Afrique, et obtient des résultats relativement bons aux plans de la liquidité et facteurs de risques, comme le taux d’intérêt réel, le risque de change et le ratio de la balance courante. L’amélioration de son profil de risque conjugué à des liquidités importantes, à son environnement d’affaires, à sa démographie et à son capital social ont placé l’Algérie en troisième position dans la deuxième édition de l’AII. Le Botswana, auparavant la première destination d’investissement d’Afrique dans la première édition de l’index, se classe 4e avec de bons résultats pour ses facteurs de risques et son environnement d’affaires.

Le professeur Ncube a ajouté : « Les flux ininterrompus d’IDE continueront à générer les capitaux qui font tant défaut pour développer les principaux secteurs en Afrique répondant aux besoins de la classe moyenne en croissance rapide sur le continent, et à alimenter le secteur de la fabrication pour créer plus d’emplois, améliorer la croissance économique et soutenir la transformation structurelle. »

En termes d’amélioration du classement au cours des trois dernières années, des pays comme le Swaziland, l’Angola, le Rwanda, le Tchad, les Comores, les Seychelles, le Soudan du Sud et la Sierra Leone ont enregistré d’importants mouvements de croissance, comme le montrent les classements réguliers de l’AII sur trois ans.