L’inflation en France a marqué un ralentissement notable en mai 2025, affichant une hausse de seulement +0,6% sur un an selon les données préliminaires de l’Insee publiées mardi. Cette décélération, plus prononcée qu’anticipé, soulève des questions sur la dynamique des prix et son impact sur l’économie et le pouvoir d’achat des ménages français. Ces chiffres clés, essentiels pour l’analyse économique et la politique monétaire, sont désormais au cœur des discussions.
Un ralentissement inattendu de l’inflation harmonisée
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), un indicateur crucial pour les comparaisons au sein de la zone euro, s’est établi à +0,6% sur un an en mai. Ce chiffre est significativement inférieur aux attentes du consensus des analystes, qui tablaient sur une augmentation de +0,9%. Il représente également une décélération notable par rapport au mois précédent, où l’IPCH avait enregistré une hausse de 0,9%. Cette divergence par rapport aux prévisions est d’autant plus marquante que, sur un mois, l’IPCH a même connu une baisse inattendue de -0,2%, contrastant avec la hausse de +0,7% observée en avril et l’estimation de +0,1%.
L’inflation nationale suit la même tendance baissière
L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation selon les normes françaises, confirme cette tendance à la décélération. En mai, l’IPC aurait augmenté de 0,7% sur un an, après avoir atteint +0,8% en avril. Là encore, ce chiffre est en deçà des anticipations des analystes, qui prévoyaient une hausse de +0,9%. Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont enregistré un recul de 0,1%, après une augmentation de 0,6% en avril. Le consensus des analystes s’attendait pourtant à une légère hausse de +0,1% pour le mois de mai.
Quelles implications pour l’économie française ?
Cette nette décélération de l’inflation, tant au niveau harmonisé qu’au niveau national, pourrait avoir des répercussions significatives. Elle pourrait potentiellement offrir un répit au pouvoir d’achat des ménages, soumis à des pressions inflationnistes depuis plusieurs mois. Pour la Banque Centrale Européenne (BCE), ces données françaises s’ajoutent à un tableau global de l’inflation dans la zone euro, influençant ainsi ses décisions en matière de politique monétaire. Les regards sont désormais tournés vers les analyses détaillées de l’Insee et les futures publications pour comprendre les facteurs sous-jacents de cette décélération et évaluer sa pérennité.